Mikhaïl Boulgakov

Boulgakov a terminé son chef-d'œuvre Le Maître et Marguerite juste avant sa mort - ou mieux... il l'a presque terminé. Quel-ques "fins perdus" et quelques antagonismes dans la lo-gique de l'histoire montrent que l'auteur est mort un peu trop tôt.

Mais c'est, de loin, un des meilleurs romans jamais écrits. Et ce sont peut-être ces imperfections qui donnent au livre sa charme unique. Parce que, dès que l'on commence à le lire, on perd sa force pour résister. On se laisse aller dans un monde qui dure pour toujours et sur lequel Boulgakov a travaillé pendant douze ans. Il savait comment entrelacer la tragédie de sa patrie avec celle de sa vie personnelle comme un auteur qui n'a pas été permis d'écrire. La première publication de cet œuvre en Europa occiden-tal en 1966 l'a rendu célèbre dans le monde entier.

Photo: Maison de Boulgakov, Moscou

Aujourd'hui Boulgakov est considéré comme un des meilleurs auteurs russes, et Le Maître et Marguerite est toujours le roman le plus populaire en Russie. Dans une enquête organisée en 2009, le livre le plus apprécié était Le maître et Marguerite. Il a été mentionné par 16 % de ceux qui ont été interrogés, loin avant le reste. Pour 7 % des Russes le meilleur livre était Guerre et Paix de Léon Tolstoï. Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski était le meilleur livre pour 3 % des Russes. Il est intéressant de constater que Mikhaïl Boulgakov a subjugué les cœurs de toutes les générations de Russes, alors que les œuvres de Tolstoï et Dostoïevski étaient plutôt mentionnés par les gens de plus de 35 ans.

Avec le menu de droite, vous pouvez parcourir la biographie complète de Mikhaïl Boulgakov. Elle donne un aperçu des versions originales russes et des traductions françaises. Nous avons essayé de faire une bibliographie complète de tous les ouvrages écrits par Mikhaïl Boulgakov: ses romans et pièces de théâtre, évidemment, mais également ses histores et ses feuilletons - aujourd'hui nous dirions chroniques -, publiés dans des journaux et magazines. Boulgakov n'a pas toujours signé ses textes par son propre nom. Surtout pour ses feuilletons dans Goudok, le journal des cheminots, il a utilisé des pseudonymes drôles comme М. Мишев (M. Michev), Ф. Икс (F. Iks) ou М. Ол-Райт (M. Ol-Raït), nous avons donc dû faire quelques recherches pour savoir qui était derrière ces noms.

 

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